Le rapport à la maladie : un stress particulier

Sommes -nous responsables de nos maladies ?

Pas facile d’imaginer que nous puissions être responsable du fait d’être malade ! Passe encore de se dire qu’on aurait pu éviter de faire la bise à tata qui avait le nez qui coule, et que je ne peux m‘en prendre qu’à moi si à mon tour j’ai un gros rhume ; mais quand on parle de maladies graves, il est plus difficile d’admettre sa responsabilité en la matière !

Et en même temps, il y a, en dehors des maladies génétiques pures comme la mucoviscidose par exemple, une part de notre vie qui a participé à l’arrivée de la maladie : tabac, alimentation, alcool, polluants… et le stress ! ne l’oublions pas. Car, le stress influe fortement sur le système immunitaire, système merveilleux pour nous défendre autant contre les agressions extérieures (virus, bactéries, champignons, parasites…) qu’internes (cellules cancéreuses par exemple).

Schématiquement, nous participons à nos tensions de 3 façons : en nous autorisant des stress inutiles, en dépassant nos limites et en subordonnant nos besoins à ceux des autres.

Du coup, on peut agir sur nous : en modifiant nos réactions, en utilisant notre réseau relationnel ou encore en exprimant nos émotions.

Il n’est pas toujours si simple de faire la liste de nos agents stresseurs et se poser les questions pour chacun d’eux : est-ce qu’il est utile dans ma vie ? Est-ce que je dépasse mes limites ? Est-ce mon problème ou celui d’un autre ?

C’est là tout l’intérêt de se faire accompagner : le thérapeute permet de veiller à l’objectivité des questions et des réponses…

En tant que naturopathe et psychopraticienne, je peux vous aider à faire le lien entre ce que vous pensez, ce que vous ressentez dans vos émotions et dans votre corps.

Et quand la maladie est là ?

Bien souvent se confronter à la maladie aboutit à un moment à se confronter à soi et dans les cas les plus graves, à la mort. Il est tentant de se remettre complètement dans les mains des spécialistes, mais plus la maladie est sérieuse, plus ce face à face avec soi devient inévitable. C’est un moment fort et parfois déterminant pour la guérison. Là encore, aller chercher à exprimer ce qui est ressenti, à verbaliser ses peurs, à se débarrasser de comportements ou de réactions qui ne conviennent pas ou plus nécessite l’accueil bienveillant d’un thérapeute ; son écoute et ses compétences seront précieuses pour vous permettre de vivre avec votre maladie, de faire face aux soins parfois, de vous aider dans vos relations avec votre entourage..., ou encore de réinvestir votre vie après la maladie.  

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